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La pollution plastique est une problématique majeure qui soulève de nombreux enjeux à l’échelle mondiale. L’origine de cette pollution est essentiellement terrestre, car les déchets sont générés par les nombreuses activités anthropiques présentes à terre. Une fois produit, les déchets peuvent être rejetés dans l’environnement de façon accidentelle ou volontaire

Un macrodéchet est une catégorie des déchets qui est définie défini par l’accord de RaMoGe (traité de protection de l’environnement signé le 19 mai 1976 entre la France, Monaco et l’Italie) comme étant « un déchet issu de l’activité humaine, flottant en surface ou immergé, transporté par les courants marins ou par les fleuves jusqu’au littoral et se déposant sur les plages ». Sont considérés comme macrodéchets, les déchets dont la taille est supérieure à 25mm. (RiverSe2)

Les réseaux urbains ont été identifiés comme étant des voies de transfert de macrodéchets vers les milieux aquatiques, que ce soit les cours d’eau ou le milieu marin. Une étude menée sur le territoire de la métropole de Brest a estimé que 3,3 tonnes de déchets transitaient dans les réseaux d’eaux pluviales chaque année.

Les réseaux d'assainissement peuvent être unitaire ou séparatif et comportent différentes entrées des déchets : 

 

 

Au niveau national, les déchets dans les systèmes d’assainissement d’eaux usées ou d’eaux pluviales sont ciblés par plusieurs plans d’actions portés par le Ministère en charge de l’environnement, notamment le plan Biodiversité (2018) et le plan d’action associé « Zéro déchet plastique en mer » (2020-2025). 

Au niveau local, l'intérêt des collectivités et des exploitants de réseaux pour le sujet se heurte encore souvent à des contraintes d'exploitation, des questionnements sur la stratégie, les méthodologies à appliquer, les rôles de chacun et le retour sur investissement.